Damia? Vous avez dit Damia… 03

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DAMIEN III

– Applique toi bien on a tout le temps. Vas-y tête moi bien à fonds. Vas-y prends là au maximum. C’est bien. Tu vois que tu sais le faire. Bientôt tu vas sucer aussi bien que les putes de Tunis. Profite bien de mon zob. Tu dois être au service de nos zboubs apprendre à les satisfaire.

Le gland tape de plus en plus vite au fonds de ma gorge. Mes lèvres coulissent autour de la hampe bien droite. Je me débrouille de mieux en mieux. Je sens le membre palpitait contre ma langue. Le gland va tout au fond de ma gorge.

– Tu fais très bien la fellation. Continue comme ça. Lèche bien mon sucre d’orge. Lèche sur toute la longueur. C’est bien. Continue comme ça, tu te débrouilles très bien. Aspire bien mon zob. Plus fort. T’es né pour piper les bites toi!

Je l’ai sucé pendant longtemps. Il a utilisé ma bouche autant qu’il l’a voulu. Il s’en servait comme du sexe d’une femme et me pilonnait régulièrement le gosier de la même manière qu’il l’avait fait pour mon cul la veille.

Je le laissais faire. Je participais aussi. Son sexe me semblait d’une taille imposante. Son gland m’obligeait à ouvrir toutes grandes mes mâchoires. J’entendais les bruits de succion et de la salive coulait sur mon menton. Je commençais à avoir mal aux mâchoires.

– C’est très bien.

Il s’est reculé et m’a libéré la bouche. Je me suis essuyé le menton d’un revers de mains. Je ne voyais que son bas-ventre devant mes yeux. La masse noire de ses poils. Celle moins sombre de ses couilles et le pal enduit de ma salive tendu vers le plafond.

– Je suis sûr que tu suces mieux que ta copine. Les hommes chez vous, ça fait mieux la fellation que les femmes. On l’a souvent remarqué.

Je n’arrivais pas à détacher mes yeux de son sexe, dressé à quelques centimètres de mon visage, qui se découpait en ombre chinoise. Assez long, avec un gland comme un champignon, et la hampe légèrement courbée vers le ventre plat.

Il m’a semblé complètement incroyable que j’ai pu sucer une bite d’homme. Et pourtant, j’avais encore envie de la sentir dans ma bouche. Et cette fois, je n’avais plus l’excuse de l’herbe.

– Allez, ma poule, couche toi maintenant. Vas-y à plat ventre.

J’ai compris ce qu’il voulait. J’ai osé lui dire que j’avais encore mal. J’avais un tout petit filet de voix et beaucoup de mal à articuler.

– J’ai rien compris. Répète. Plus fort! N’ai pas peur.

– J’ai encore mal.

– Ou? Ou t’as encore mal?

– J’ai encore mal…. Au….. A l’anus…

– N’ai pas peur. Comme t’es sage, j’irai doucement et t’auras pas mal à ton cul. Tu vas voir, je vais bien te niquer et tu vas adorer. Allez mets-toi à plat ventre. Ecarte bien tes jambes. Encore plus… Laisse les pendre de chaque côté du lit. Oui comme ça. Garde la position, j’adore voir ton cul tout blanc offert. Tu dois apprendre par cœur cette position. Tu vas souvent la prendre. Et d’autres encore. Tu vas devenir notre outre à foutre.

Il s’est couché lourdement sur moi, son bassin collé contre mes fesses et surtout sa queue plaquée dans ma raie. Il a mis beaucoup de salive entre mes fesses.

– Je vais bien te préparer le trou.

Ses doigts dégoulinant de salive me massaient lentement l’anus, sans chercher à entrer. Je sentais mes chairs répondre et s’ouvrir lentement.

– T’as la rondelle bien souple. Je me demande quel effet cela te fait d’être un enculé. Tu vas voir, tu vas en redemander

oooOOooo

J’étais maintenant devant les trois baraques. Là encore, rien n’avait changé. Ils avaient dû les repeindre récemment car tout semblait neuf et propre. Comme il y a quinze ans, devant les portes closes, des jeunes jouent au ballon en criant. Ils semblent surpris de voir un touriste en costard sur cette plage pratiquement déserte en cette saison.

J’avais aussi entendu les mêmes cris de joie quand j’étais couché sur le lit de camp, fesses enduites de salive.

Le gland mouillé de Mourad s’est collé contre ma rondelle encore irritée par la séance de la veille. Mes fesses se sont refermées autour de la hampe épaisse et chaude. Ma voix m’a semblé terriblement soumise.

– Non s’il te plaît. J’ai encore mal. S’il te plaît arrête.

– Je vais être gentil avec toi. Fais ce que je te dis et tu verras, tu ne sentiras rien. Tends ton cul. Vas-y, soulève-le. Pousse comme pour faire caca. Vas-y pousse… Comme pour faire caca. Fais ce que je te dis sinon tu vas la sentir passer! Je suis gentil, mais tu dois obéir.

Au ton qu’il avait, j’ai compris qu’il n’abandonnerait pas. Alors, j’ai fait ce qu’il me conseillait, me cambrant au maximum. Je tremblais en lui obéissant. Je lui tendais mon cul comme une pute. Il m’a fermement agrippé par les épaules. J’ai poussé du mieux que je pouvais en sentant la pression du gland contre mon trou. J’avais peur et j’avais honte. Les jeunes jouaient toujours au foot. La pression a augmenté contre mes sphincters contractés.

– Vas-y pousse. Pousse. Fait caca….

Un seul coup de rein très puissant. Une douleur fulgurante qui Escort Beylikdüzü me coupe le souffle. Une brutale envie de vomir. Mon anus qui s’ouvre. Mon cri qui se casse brusquement. La main de Mourad sur ma bouche. Mes grognements de douleur.

Puis plus rien. A peine une légère brûlure au derrière et le sentiment d’avoir du plomb dans les intestins.

– Tu vois. Je te l’avais dit. C’est passé. Ti es empalé jusqu’aux couilles. D’un seul coup. T’es un vrai enculé maintenant. Un bon petit cul français bien cassé.

C’était vrai, je sentais parfaitement les poils de son pubis contre mes fesses et ses couilles collées contre les miennes. Il m’avait sodomisé d’un seul coup de reins. Et sa grosse bite était entièrement plantée dans la profondeur de mon ventre. J’avais l’impression que mes entrailles allaient éclater. J’avais envie de chier pour me débarrasser de cet énorme suppositoire.

C’est à ce moment précis que j’ai réalisé qu’il avait raison.

J’étais devenu un vrai enculé!

Ce bâton de chair qui venait de se planter du premier coup dans mon anus sonnait la fin de ce que j’avais été jusqu’à présent, et me transformait en individu hors de la norme. Un mec venait de planter sa pine dans mon fondement. Plus rien ne serait comme avant.

Dehors, les gamins criaient toujours, pendant que moi, j’avais le cul cassé par une bite d’arabe. Ils avaient certainement entendu mon cri de douleur. Comme le petit vendeur de maïs, ils avaient dû deviner ce qui se passait dans le bungalow.

Mourad est resté quelques secondes sans bouger, ses mains crispées sur mes épaules et son visage dans mes cheveux défaits. Puis il a levé son torse en prenant appui sur ses bras tendus. Seul son pubis était collé contre mes fesses.

– Cambre-toi bien le français. Offre-moi bien ton cul. Décontracte-toi, sinon tu vas avoir mal. Le plus dur est fait.

Il a commencé à me sodomiser très lentement et je serrais les dents en sentant ma rondelle s’ouvrir pour épouser la circonférence de son membre qui coulissait dans mon intimité lubrifiée de salive. J’avais de moins en moins mal.

– Tu vois, Damien comme ton cul s’est bien ouvert. Maintenant je vais bien te niquer. Tu vas en redemander poufiasse.

Le calvaire a duré longtemps. J’avais les chairs à vif, les intestins chamboulés, le ventre distendu. La hampe forait mes reins. Le gland ouvrait mon conduit et l’élargissait, la douleur sourde ne me quittait plus. Je serais les dents laissant échapper de temps en temps des gémissements.

Au bout d’un bon moment, j’avais le cul tellement ouvert qu’il pouvait y faire ce qu’il voulait sans ajouter de salive. Il allait de plus en plus vite, de plus en plus fort, jusqu’à ce que le lit manque de s’écrouler. Il sortait tout son membre à l’exception de son gland et le replantait de toutes ses forces en mes fesses m’arrachant un cri à chaque fois que je sentais sa queue taper contre ma paroi anale.

Il me pilonnait le cul sans relâche. Son sexe frottait contre ma rondelle dilatée. De temps en temps, il s’arrêtait pour reprendre son souffle. Il m’a sodomisé longtemps avant de se vider en moi à grands jets de foutre qui m’ont remplis le cul.

Il ne s’est pas aperçu qu’aux seuls frottements du matelas rugueux contre ma pine, j’avais éjaculé en même temps que lui. J’en ai été le premier surpris et complètement dérouté.

Quand il s’est retiré, j’ai eu froid aux fesses. Je me souviens très bien de cette sensation de vide. L’impression d’un manque et en même temps de l’avoir encore en moi.

– Tu vois, maintenant ton cul, il est à la bonne taille. On va bien te l’ouvrir. Il faudra faire tout ce qu’on veut. Si non, on dira à Sylvie que tu n’es qu’un pédé. Allez remets ton froc. Ne t’essuie pas. Il faut que tu sentes que ça coule et que tu m’appartiens.

Je me suis levé complètement crevé. Mon cul coulait et mes fesses étaient glissantes. J’ai laborieusement remis mon maillot de bain. J’avais un peu de mal à marcher. Mal au ventre aussi. J’avais l’anus irrité.

Quand nous sommes sortis de la cabane, les gamins qui jouaient nous ont regardés. Un des mômes a pointé vers moi son majeur tendu vers le ciel, les autres doigts repliés. J’ai rougi. Ils ont tous rigolé de bon cœur.

Nous avons retrouvé le petit vendeur de maïs. Avant de nous quitter, il a prononcé quelques mots que Mourad m’a traduit.

– Il a dit qu’avec la tâche que tu as sur le derrière du maillot tout le monde sur la plage va savoir que tu viens de te faire niquer.

J’ai rougi et me suis sauvé pour me précipiter dans l’eau chaude et salée.

Sylvie et Khaled nous ont retrouvés sur la plage en fin d’après-midi. Ils étaient restés absents plus de trois heures. J’étais furieux de cette absence et meurtri par leur bonne humeur et leur connivence. Je tentais de deviner ce qui avait bien pu se passer entre eux. Sylvie avait les yeux brillants et semblait très heureuse. Elle n’arrêtait pas de plaisanter et de rire. On pouvait imputer son comportement sur le compte de l’herbe qui devait Beylikdüzü Escort Bayan encore faire son effet. C’est la seule explication que je voulais lui trouver. Refus déjà de voir la réalité.

Mourad et Khaled ne se sont parlés ni en français, ni en arabe. Tout semblait parfaitement normal entre nous. Nous étions un groupe de quatre amis profitant de cet été tunisien. Il nous restait encore six semaines de vacance.

Le soir, Sylvie et moi avons fait l’amour et cela a été une séance fantastique. Sylvie s’est totalement donnée. Moi aussi. Nos corps moites dans cette chaleur lourde se sont déchaînés l’un contre l’autre. Jamais nous n’avions baisé de cette manière.

A quoi ou à qui pensait-elle à ce moment? Je n’arrivais pas à le deviner, mais moi je pensais à cette queue qui m’avait enculé et à ces deux jeunes arabes qui s’étaient soulagés avec mon corps.

Je me demandais si mon sperme s’était mélangé à celui de Khaled dans l’intimité odorante de ma copine ou si elle l’a sucé aussi bien que je l’avais fait pour Mourad.

Et sa queue à lui, comment était-elle? Je ne savais même pas à quoi ressemblaient les deux queues qui m’avaient dépucelé le cul. Je ne les avais jamais réellement vues. Sylvie, s’était-elle laissé sodomiser aussi? Elle me l’avait toujours refusé et même cette nuit, je n’ai pas osé lui demander. Peut-être aurai-t-elle accepté de me répondre?..

oooOOooo

Un ballon de cuir tout élimé est venu mourir sur mes chaussures bien cirées. Un des jeunes joueurs est venu le récupérer. Il respire le bonheur ingénu. Mais j’avais appris à mes dépends, qu’il fallait se méfier de l’ingénuité dans ce pays. Il m’a juste remercié d’avoir récupérer le ballon et est reparti jouer. J’ai quitté cette plage. Il me reste deux bonnes heures à tuer avant mon rendez-vous.

Je remonte la rue qui mène au centre de la ville. Il y a beaucoup plus de voiture qu’à l’époque. Ça sent l’essence et les épices. Les gens sont bruyants et pressés. Personne ne fait attention à moi. J’arrive sur la petite place cerclée de cafés. Beaucoup de monde sur les terrasses.

Je sais qu’en été, tous les vendredi soirs, il y a une fantasia.

Nous avions assisté à l’une d’elle. Le spectacle se déroulait à la tombée de la nuit et il y avait un monde fou autour de la petite place avec une majorité de touristes. Le centre de la place était cerclé de torches qui s’ouvraient pour délimiter un passage au milieu de la rue principale. C’est par là que devaient arriver au grand galop, les cavaliers. Les torches étaient le seul éclairage de la petite ville et tous les autres quartiers étaient plongés dans le noir.

On entendait des cris et des coups de fusil au loin. Sylvie et moi étions côte à côte. Derrière nous Mourad et Khaled nous racontaient ce qui allait se passer.

– Regardez, ils vont venir de la rue.

La pression des spectateurs agglutinés contre et autour de nous, m’a séparé de Sylvie et très vite, je ne voyais plus que sa chevelure à cinq mètres devant moi. Mourad avait réussi à rester à côté d’elle. Khaled lui, était plaqué contre mon dos. Le spectacle allait commencer dans une dizaine de minutes. Il faisait très chaud et nous étions tous serrés les uns contre les autres.

Pour faire plaisir à Sylvie, j’avais accepté de mettre un large pantalon bouffant de couleur blanche. C’était un vêtement local que Sylvie m’avait offert. Le tissu était si fin qu’il en devenait transparent si je passais dans la clarté. Je me sentais ridicule dans cet accoutrement et c’est Mourad et Khaled qui se sont joints à Sylvie pour me convaincre de sortir ainsi vêtu.

Brusquement, sous un tonnerre roulant d’applaudissements et de cris, une douzaine de cavaliers ont déboulé à cheval pour occuper le centre de la place à grand renfort de coup de feu tirés vers le ciel, et le spectacle a débuté. Nous étions de plus en plus serrés les uns contre les autres, tassés comme des sardines, à tendre le cou pour voir quelque chose.

Moi, je n’ai rien pu voir, car dès l’arrivée des cavaliers, Khaled m’a saisi par les hanches, et a pressé son bas ventre contre mes fesses.

J’ai sursauté. Il osait faire cela au milieu de cette foule compacte. Il m’était impossible de me dérober à ses avances. Très inquiet, je ne cessais de regarder autour de nous. Personne ne semblait faire attention à ce que me faisait Khaled.

Brusquement en tournant la tête à plusieurs reprise, je me suis rendu compte que j’étais le seul touriste au milieu des autochtones. Nous étions encerclés par des arabes. Aucun touriste en contact direct. Les premiers, étaient pratiquement à trois ou quatre rangs devant nous. J’étais le seul étranger au milieu d’une marée compacte de tunisiens mâles, et Khaled me pressait de plus en plus fort contre son bassin en parlant en arabe aux deux coreligionnaires les plus proches qui ont rigolé en me jetant un coup d’œil.

– Chez nous, il n’y a que les courtisanes qui portent ce genre de pantalon. Les putes quoi. C’est pour cela que j’ai dit à Sylvie de te l’offrir. Beylikdüzü Escort Elle en voulait un aussi. Mais, je l’en ai dissuadée.

– D’un mouvement de tête, il m’a montré les deux arabes.

– Eux savent que c’est pour les putes et je leur ai dit que tu en étais une qui est là que pour offrir son cul.

J’ai violemment rougis. Je ne savais plus ou me mettre. Impossible de me décoller de Khaled qui me tenait fermement contre lui.

Je sentais parfaitement la bosse de son sexe se frotter lentement contre mon cul. J’étais troublé et désemparé. Je voulais partir, mais il n’y avait aucune échappatoire. Les deux arabes à qui Kalhed avait parlé ont commencé à s’intéresser à ce qu’il faisait. Ils m’ont regardé d’un drôle d’air, et j’ai baissé les yeux honteux et soumis. Je n’ai tenté aucun mouvement pour échapper aux caresses.

Cela faisait maintenant presque un mois que nous étions dans ce pays et après la séance de la cabane, tout s’était enchaîné sans possibilité d’échappatoire ni de retour.

Sylvie allait de plus en plus souvent fumer avec Khaled et je devinais parfaitement qu’ils ne se contentaient pas uniquement de fumer. J’avais maintenant la certitude qu’il y avait quelque chose entre eux, même si Sylvie ne disait rien.

Mourad lui, se dévouait pour me tenir compagnie et bien sûr, assouvir ses envies. Au fil des jours, ils m’ont appris à me plier à tous leurs désirs et j’étais devenu un mec aussi obéissant qu’une de leur fatma. Bien que plus jeunes que moi, ils m’avaient soumis à leur volonté autoritaire.

Au cours des séances, ils me demandaient de plus en plus de chose et j’allais de plus en plus loin dans l’abdication de toute rébellion et la soumission. C’est pourquoi, je ne me suis pas révolté le soir de la fantasia, quand j’ai sentis la main de Khaled passait lentement dans mon pantalon et baisser l’arrière de mon slip sous mes cuisses.

Je me suis retrouvé les fesses nues, à peine protégées des regards par mon pantalon bouffant et transparent, en plein centre-ville, cernés d’arabes, qui nous cachaient aux éventuels regards et formaient une barrière infranchissable autour de nous. Et parmi tous ces inconnus, deux au moins pouvaient voir ce que faisait Khaled plaqué contre mon dos avec ses mains dans mon pantalon de courtisane.

A un moment, Sylvie s’est tournée vers nous pour nous faire de grands signes de la main, bras tendu au-dessus de la foule. Khaled lui a répondu de la même manière pendant que son autre main fouillait ma raie. Il faisait de grands signes à Sylvie pendant que deux de ses doigts sont lentement entrés dans ma raie serrée pour s’enfoncer sans aucun obstacle dans mon anus.

Rouge de confusion et de honte, j’ai serré les dents et baissait la tête. Le spectacle ne m’intéressait plus. Mon anus moite de sueur s’ouvrait sous la pression des doigts vrillés dans mon fondement. Il n’y avait plus besoin de salive. Les deux autres arabes ne regardaient plus la fantasia.

Autour de nous la foule criait des encouragements aux cavaliers. Je ne savais plus très bien ce qui se passait, ni ou j’étais au juste. Un type était en train de me mettre deux doigts dans le cul au milieu de dizaines d’autres individus. C’était complètement fou.

Khaled a parlé en arabe à son voisin de droite. Un type bien plus vieux que nous, avec une fine moustache et des lunettes à monture dorée. Malgré la chaleur il portait un costume de ville avec une chemise blanche et une cravate.

La foule nous pressait les uns contre les autres. La musique lancinante et les coups de feu empêchaient toutes les discussions. Khaled devait me parler à l’oreille pour que je comprenne:

– J’ai dit à ce type que tu étais une vraie pute avec un trou bien ouvert.

Le type à moustache a regardé dans mon dos. J’ai compris que Khaled lui montrait ce qu’il était en train de me faire.

– Il ne voulait pas me croire quand je lui ai dit que je suis en train de te mettre deux doigts dans le cul. Je suis sûr que tu sens bien mes doigts dans ton cul et que ça t’excites de te donner en spectacle devant des inconnus hein Damia?

C’est Khaled qui avait décidé de féminiser mon prénom pendant nos ébats. Il avait commencé à le faire environ une dizaine de jours après la séance du bungalow sur la plage. Mourad avait dû lui raconter ce qui s’était passé, et lui n’était peut-être pas encore avec Sylvie. C’était la première fois que nous étions seuls lui et moi. Je ne me souviens plus ou étaient les deux autres.

– Mourad m’a raconté ce que vous avez fait sur la plage. Il m’a aussi raconté tout ce que tu acceptes.

J’ai baissé la tête.

– J’ai envie de te niquer pour voir. Il parait que tu as fait des sacrés progrès.

Il ne voulait pas aller dans un des bungalows de la plage. Il voulait mieux connaître ou nous vivions.

– Je veux voir ou vous vivez Sylvie et toi.

Nous y sommes allés. L’appartement qu’on nous avait prêté n’avait rien d’une usine à touristes, trop chère pour notre budget. Il était situé dans un vieux bâtiment minable, en plein centre-ville.

Les chambres étaient disposées sur trois étages, autour d’une cour intérieure, et la nôtre était au second. Dans la journée, il n’y avait personne car les appartements étaient loués par des gens de la ville qui travaillaient.

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